Mise à jour de l'album '' Sans Collier ''
j'ai enfin trouvé le temps de faire la mise à jour de l'album diaporama de tout les presents broderies et autres reçus soit quelques 102 photos mais bien de jolies choses qui feront un super stand avec du choix pour la vente, esperant que nous pourrons aider aux mieux le bien être des animaux de ce refuge soit '' Sans collier '' que nous tenons toutes à aider avec nos moyens et surtout nos grands coeurs.
le site '' Sans Collier '' http://www.sanscollier.be/
Cliquer sur l'image pour avoir acces à l'album diaporama et ou voir le menu de droite.
Il est toujours possible de participer au projet '' Sans collier''
tout est expliqué ici :
http://ccarinne.canalblog.com/archives/2009/03/09/index.html
Merci à vous toutes pour vos envois et vos participations .....
Au fond du vieux refuge - Poème de Gilbert Dumas adapté - Parce que '' sans collier '' n'euthanasie pas les animaux du refuge
Au font du vieux refuge. Dans une niche en bois.
Depuis deux ans je purge. D'avoir trop cru en toi.
Tous les jours je t'attends. Certain que tu viendras.
Tous les soirs je m'endors. Sans que tu ne sois là.
Ton absence me pèse . Et les jours sont si longs.
Mon corps s'épuise. Et mon coeur se morfond.
Je n'ai plus gout a rien . Et je deviens si laid.
Que personne. Jamais ne voudrais m'adopter.
Tu m'as mis à la chaine. Et tu m'as enfermé.
Tu m'as laissé des jours. Sans boire et sans manger.
J'ai dormi bien souvent . Dans ma niche sans toit.
Paralysé. Raidi. Tellement j'avais froid.
Pourtant. si tu reviens. Nous partirons ensemble.
Nous franchirons en choeur. La porte qui ressemble à celle d'une prison.
Que je ne veux plus voir. Et dans laquelle, hélas, j'ai broyé tant de noir.
Mais aujourd'hui. Je ne peux plus supporter.
Mon coeur brisé par la captivité. Je m'en vais.
Je suis heureux. Tu vois. Car dans quelques instants.
Je vais tout oublier. Oublier surtout que personne ne veut venir me chercher.
Et s'il t'arrive un jour. De repenser a moi.
Ne verse pas de larmes. Ne te prens pas d'émoi.
Pour toi. Je n'étais qu'un chien. Tu préférais la mer.
Tu l'aurais su avant. J'aurais payé moins cher.
A vous tous les humains. J'adresse une priére.
Me tuer tout petit. Aurait peiné ma mère.
Mais il eut mieux valu. Pour moi cette manière.
Que de vous quitter après tant d'années de captivité.
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La complainte du Chien abandonné - Au fond du vieux refuge - Poème de Gilbert Dumas L'original
Au fond du vieux refuge, dans une niche en bois, Car c'est toi que j'attends, prêt à te pardonner, Je n'ai jamais rien dit, lorsque tu m'as frappé, Tu m'as mis à la chaîne, ou tu m'as enfermé, Pourtant, si tu reviens, nous partirons ensemble, Voilà, mon rêve se termine, car je vois le gardien, Je suis heureux, tu vois, car dans quelques instants, Et s'il t'arrive un jour, de repenser à moi, A vous tous les humains, j'adresse une prière,
Depuis deux ans je purge, d'avoir trop cru en toi.
Tous les jours je t'attends, certain que tu viendras,
Tous les soirs je m'endors, sans que tu ne sois là.
Pourtant je suis certain, je te reconnaîtrai,
Viens me tendre une main, je te la lécherai.
Tu te souviens très bien, quand je sautais sur toi,
Que tu me caressais, que je dansais de joie.
Que c'est il donc passé, pour que ce 16 juin,
Heureux que tu étais, je me rappelle bien,
Tu sifflais, tu chantais, en bouclant les valises,
Que tu m'aies attaché, là, devant cette église.
Je ne peux pas comprendre, et ne croirai jamais,
Que toi qui fus si tendre, tu sois aussi mauvais.
Peut-être es-tu très loin, dans un autre pays,
Mais quand tu reviendras, moi j'aurai trop vieilli.
Ton absence me pèse, et les jours sont si longs,
Mon corps s'épuise, et mon cœur se morfond.
Je n'ai plus goût à rien, et je deviens si laid,
Que personne, jamais, ne voudra m'adopter.
Mais moi je ne veux pas, que l'on me trouve un maître,
Je montre bien mes dents, et je prends un air traître,
Envers qui veut me prendre, ou bien me caresser,
Pour toutes illusions, enfin leur enlever.
A te combler de joie, du mieux que je pourrai,
Et je suis sûr, tu vois, qu'ensemble nous saurions,
Vivre des jours heureux, en réconciliation.
Pour cela, je suis prêt, à faire de gros efforts,
A rester près de toi, à veiller quand tu dors,
Et à me contenter, même si j'ai très faim,
D'un vulgaire petit os, et d'un morceau de pain.
Sans aucune raison, quand tu étais énervé,
Tu avais tous les droits, j'étais à ton service,
Je t'aimais sans compter, j'acceptais tous tes vices.
Tu m'as laissé des jours, sans boire et sans manger,
J'ai dormi bien souvent, dans ma niche sans toit,
Paralysé, raidi, tellement j'avais froid.
Nous franchirons en chœur, la porte qui ressemble,
A celle d'une prison, que je ne veux plus voir,
Et dans laquelle, hélas, j'ai broyé tant de noir.
Puis l'infirmière, et le vétérinaire plus loin,
Ils entrent dans l'enclos, et leurs visages blêmes,
En disent long pour nous, sur ce qu'ils nous amènent.
Je vais tout oublier, et, comme il y a deux ans,
Je m'endormais sur toi, mon cher et grand ami,
Je dormirai toujours, grâce à …l'euthanasie.
Ne verse pas de larmes, ne te prends pas d'émoi,
Pour toi, j'étais " qu'un chien ", tu préférais la mer,
Tu l'aurais su avant, j'aurai payé moins cher.
Me tuer tout petit, aurait peiné ma mère,
Mais il eut mieux valu, pour moi, cette manière,
Et vous n'auriez pas eu, aujourd'hui, à le faire.